Les guerres colportent trop de mots communs comme atrocité
Ce qui empêche notre propre sensibilité de se révéler
Bien sûr elles sont synonymes de cruauté et d’animalité
De vies volées et de gens opprimés,
Mais surtout ce péché qu’est tuer.
Elles sont empreintes de lâcheté
D’actes de méchanceté ou d’opiniâtreté
Suivant dans quels miroirs se refléter…
Faut-il juger, collaborer, résister ?
Mais tous subir le déshonneur de l’humanité.
A la télé voir un nombre incalculable de décès.
Mais ne pas réaliser qu’un fossé s’est crée
Entre notre univers feutré et le passé agité
Qui continue néanmoins de nous hanter.
Nous vivons un présent compliqué, et créons un futur déjà blessé.
Beaucoup sont abusés
Et même parfois les meurtriers
Car on ne peut sans limites déchirer.
Tout le monde veut rêver
Mais si on ne peut le forcer, on ne peut empêcher d’aimer.