Sonate d’été
Quand on se lève le matin,
Une bonne odeur de thym,
De fleurs et de romarin,
De suite les narines vous tient.
Frissonner d’une douce fraîcheur,
Alanguis dans une certaine torpeur,
Profiter d’une discrète chaleur,
En ne regardant pas l’heure.
Emmitouflée dans un drap,
Ecoutée le souffle de Gaïa,
Les oiseaux chantant sa Gloria
Dans un arôme de Magnolia.
Lentement le déjeuner préparer,
Tranquillement, sans se presser.
Apprécier cette inespérée volupté
Aux accents ensoleillés.
Une saine et folle énergie
Retirer de cette tendre magie,
Tout semble embelli
En cette poétique euphorie.